Risque cardio-vasculaire

Le risque cardio-vasculaire (RCV) est la probabilité de survenue chez une personne d’un événement cardio-vasculaire majeur (décès cardio-vasculaire, infarctus, AVC) sur une période donnée.

Evaluez votre risque cardio-vasculaire

L’hypercholestérolémie, la dyslipidémie mixte et certaines hypertriglycéridémies constituent avec le diabète, l’hypertension artérielle et le tabagisme, des facteurs de risque majeurs d’athérosclérose impliqués dans la survenue des maladies cardio-vasculaires :

  • cardiopathies ischémiques,
  • accidents vasculaires cérébraux ischémiques,
  • artériopathies périphériques,
  • etc.

Ces facteurs de risque sont souvent associés entre eux, ainsi que notamment à l’obésité abdominale et aux facteurs comportementaux comme la sédentarité, une alimentation déséquilibrée, l’alcool ou le stress.

Que risquez-vous ?

Chez les sujets jeunes (avant 40 ans) avec plusieurs facteurs de risque, le risque cardio-vasculaire est estimé à partir de tables spécifiques permettant d’estimer le risque relatif (ou sur-risque) par rapport aux sujets sans facteurs de risque.
Cette table de risque relatif, de même que la notion d’âge cardio-vasculaire, ne sont pas une aide à la décision d’instaurer un traitement médicamenteux mais permettent d’informer les sujets jeunes sur le RCV et les modifications nécessaires du mode de vie.

Il est recommandé d’évaluer le risque cardio-vasculaire en prévention primaire à l’aide de l’outil SCORE (Systematic Coronary Risk Estimation). Celui-ci évalue le risque de mortalité cardio-vasculaire à 10 ans, en fonction du sexe, de l’âge (de 40 à 65 ans), du statut tabagique, de la pression artérielle systolique et des concentrations de cholestérol total (CT).
Cet outil n’est pas adapté pour les patients hypertendus sévères (TA ≥ 180/110 mmHg), diabétiques, insuffisants rénaux chroniques ou atteints d’hypercholestérolémie familiale.
En cas de maladie cardio-vasculaire documentée, en prévention secondaire, le risque cardio-vasculaire est d’emblée considéré très élevé.

L’âge avancé est souvent le facteur principal d’augmentation du RCV. Cela peut entraîner un sur-traitement d’individus âgés à bas risque.
En l’absence d’outil évalué, il est recommandé de considérer avec ces patients l’existence de facteurs de risque, de comorbidités, les effets indésirables potentiels, les bénéfices attendus du traitement, la présence d’une fragilité et le choix du patient.

Références : Société Française de Cardiologie