Le centre d’AMP de la Polyclinique Courlancy est agréé pour les techniques d’insémination, de fécondation in vitro (avec ou sans micro-manipulation) et de congélation embryonnaire.
Le centre réalise chaque année plus de 1000 ponctions ovocytaires et près de 250 enfants issus d’une FIV naissent annuellement.
L’activité du centre est pluridisciplinaire : gynécologues, biologistes, urologues, pédiatres, psychologues, endocrinologues, anesthésistes collaborent chaque jour afin d’accompagner les couples dans leur parcours.
Le centre d’AMP de Courlancy a obtenu en avril 2011 la certification ISO 9001.
L’AMH (MIS ou Müllerian inhibitory substance) est une glycoprotéine de la famille du TGFB, de même que l’inhibine B.
Chez l’homme, les cellules de Seroli produisent des grandes quantités d’AMH dès la différenciation du testicule, l’AMH provoque la régréssion des canaux de Muller chez le foetus. L’AMH est un excellent marqueur de l’activité fonctionnelle et du nombre de cellules de Sertoli avant la puberté, chez l’homme l’AMH est un bon indicateur de l’existence de spermatozoïdes testiculaires chez des patients avec une azoospermie non obstructive.
Chez la femme, elle est sécrétée par les cellules de la granulosa, qui sont abondantes aux premiers stades de la maturation des follicules ovariens (follicules secondaires et tertiaires).
Chez les femmes en âge de procréer, l’AMH semble impliquée dans le mécanisme qui assure le recrutement d’un seul follicule primordial par cycle et participerait de plus à la régulation de la stéroïdogénèse ovarienne des cellules de la granulosa (aromatisation des androgènes produits par les cellules de la thèque interne). Les cellules de la granulosa produisent de l’AMH en faible quantité après la naissance et jusqu’à la fin de la période d’activité génitale. Après la ménopause, le taux d’AMH devient indétectable. Les tumeurs de la granulosa peuvent sécréter des hormones stéroïdes et provoquer une pseudo-puberté précoce chez la fille, elles produisent également des hormones peptidiques comme l’inhibine et l’AMH qui sont donc utilisées comme marqueurs sériques d’évolution.
Au cours d’un cycle spontané, le taux d’AMH augmente progressivement pour atteindre un pic en phase folliculaire. En revanche, au cours d’un cycle induit (ou plusieurs follicules sont recrutés), le taux décroît après le 3ème jour du cycle . La réserve folliculaire des ovaires peut être évaluée par les dosages de FSH, E2, inhibine B et par échographie pelvienne. Une étude récente de Seifer et al. (2001) a montré l’intérêt du dosage d’AMH au 3ème jour de cycles induits. En effet, le taux d’AMH au 3ème jour permet d’estimer, plus précisément que les autres marqueurs, le nombre de follicules en cours de maturation. Il permet aussi de prédire le nombre d’ovocytes qui pourront être collectés après induction. Ces résultats ont été confirmés dans l’étude de Fanchin et al. (2003) qui suggèrent aussi qu’au cours d’un cycle induit, la décroissance du taux d’AMH après le 3ème jour permettrait de suivre la maturation des follicules.
Chez la femme le taux sanguin d’AMH est faible, inférieur à 75 pmol/l, et reste constant de la naissance à la ménopause.